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Born in Amiens (FR) in 1995, I was sitting in the grass behind my parents’ house while I was using a camera for the first time. it was a toy made of plastic whose joyful colors matched with my coat, charged with a 35mm roll of film. One needed to operate a series of actions on the device (buttons, scrollers) before a flash could trigger from inside the box.
Later I had a similarly remarkable experience holding in my hands a mobile phone and using its tiny built-in ‘camera’. This day I spent framing and capturing through the screen, all around the great chestnut tree, running behind the dogs. Then I wanted to frame and capture through cameras each and every new discoveries, relationships and injuries of my teenage years. At this point I couldn’t understand yet that I was simply trying to formulate an answer to images I used to see everywhere else without asking for it.
While I exercise in relation with image-making devices, I seek to give form to those relations, and the resulting images are attempted translations of the feelings embedded through my lens. I hold in my hands the small black box, shaking it in all directions as if I wanted to make it burst, observing it as close as possible. I’d like to fill it with anything it’s not supposed to see, to witness cracks revealing on the sleek framed surfaces of the photographs. That way, I tend to explore extended visual universes, as for example the wind and rain and their behaviors, or faces which mean a lot with no use of expression, local facts and customs as it reaches my senses, the bright revealing of signs usually considered as waste or shapeless.
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toutes les photos affichées sur l’ atlas sont disponibles en tirages à la demande, n’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations
Né à Amiens (FR) en 1995, c’est assis dans l’herbe derrière la maison de mes parents que j’ai utilisé un appareil-photo pour la première fois. C’était un jouet en plastique dont les couleurs étaient assorties à celles de mon manteau, chargé d’un film 35mm. Il fallait opérer une série d’actions sur l’appareil (boutons, molettes) avant qu’un flash puisse surgir de la boîte.
Plus tard, j’ai vécu une expérience aussi remarquable en tenant dans mes mains un téléphone portable et son minuscule appareil-photo intégré. J’ai passé la journée à cadrer et capturer au travers de l’écran, courant après les chiens tout autour du grand marronnier. Et puis j’ai voulu photographier toutes les nouvelles découvertes, relations ou blessures de mon adolescence. Je ne comprenais pas encore que j’essayais simplement de formuler une réponse à des images que je voyais partout ailleurs contre ma volonté.
Alors que j’exerce en relation avec des appareils, je cherche à donner forme à ces relations, et les images qui en résultent tentent de traduire les sentiments implantés dans l’objectif. Je secoue dans tous les sens la petite boîte noire comme si je voulais la voir exploser, je l’observe aussi près que possible. J’aimerais la remplir de tout ce qu’elle ne voit pas, révéler des fissures qui surgissent à la surface des photographies.
De cette manière j’explore des univers visuels étendus, par exemple le vent, la pluie et leurs comportements, des faits et coutumes qui me touchent, la révélation soudaine de signes considérés comme superflus ou informes.